Afin de briser la monotonie des autoroutes et de célébrer l’ouverture de l’Espagne au réseau international à la fin du franquisme, la société des Autoroutes du Sud-Est a commandé auprès de l’architecte Ricardo Bofill un monument qui prendrait place à la frontière entre la Catalogne et la France.
Edifié en 1976 sur une butte artificielle où ont été déversées les tonnes de terre extraites pendant la construction de l’autoroute, le bâtiment n’a d’autre fonction que symbolique. Un jardin français entoure ainsi une sorte de temple en brique rouge reproduisant l’écusson et le drapeau catalan. Intégré au paysage, il marque cependant un contrepoint avec les cimes des Pyrénées et la nature. Un œuvre baptisée “La Pirámide”.
Edifié en 1976 sur une butte artificielle où ont été déversées les tonnes de terre extraites pendant la construction de l’autoroute, le bâtiment n’a d’autre fonction que symbolique. Un jardin français entoure ainsi une sorte de temple en brique rouge reproduisant l’écusson et le drapeau catalan. Intégré au paysage, il marque cependant un contrepoint avec les cimes des Pyrénées et la nature. Un œuvre baptisée “La Pirámide”.