A la découverte des richesses de Sorède.
Détail de l'itinéraire
Description
Partir de l'Office de Tourime. Traverser la rue de la Caserne et rejoindre le parking de la Mairie. Longer celle-ci et prendre le passage qui passe sous les micocouliers. Les célèbres micocouliers qui ont fait la renommée de Sorède au début du 20e siècle et encore aujourd'hui grâce à l'ESAT.
Monter quelques marches et tourner à gauche pour prendre la rue de la Maréchalerie. Les maisons y sont typiquement accolées. Elles constituaient l’enceinte de protection du château car elles étaient situées à moins de 30 pieds de l’église. Dans les années 1900, l’artisanat était très présent dans les rues de notre village : Tonnelier, Bourrelier, Muletier, Forgeron, Maréchal ferrant. Sur la droite, prendre la Côte de l’église et s’arrêter devant l’entrée.
L’Eglise paroissiale : Ancienne chapelle seigneuriale, elle est devenue église au 12e siècle. Son chapiteau d’art roman typique témoigne de cette Èpoque. Elle est dédiée à St-Assiscle et Ste-Victoire dont les reliques furent ramenées de Cordoue. L’inscription “Populus me fecit” : 1733 taillée sur le chapiteau nous indique son entière restauration au 18ème siècle.
Sur la place de la République, passer sous le porche et au bout de la rue tourner à gauche. Prendre la première rue à gauche pour revenir sur la place. Vous venez de contourner le château. La Bâtisse forteresse : Fortifiée en 1299, elle a appartenu à la noblesse jusqu’à la Révolution. Le porche était la grande salle des gardes et l’actuelle place de la République était la place d’armes. Ce sont les seuls vestiges. Aujourd’hui c’est un domaine privé. Il abrite un vieux moulin à huile qui a été utilisé jusqu’aux grands froids de 1955/1956.
Prendre la rue Saint-Jacques en direction de la Salle des Fêtes. La Rue Saint-Jacques : Cette rue traverse l’ancien quartier des “Hortolans” (De “hort” en catalan qui signifie jardin). Jadis, de nombreux jardins y étaient implantés. Ils profitaient de l’eau du canal qui serpente à proximité. Une statue dédiée à Saint-Jacques est placée sur la façade d’une maison, elle honore ainsi le patron des jardiniers. Devant cette maison, prendre l’impasse à droite.
Rue du Rec Mayral : Au bout de la rue, on découvre un principe d’irrigation très ancien “Le Rec Mayral ” et sa vingtaine de canaux secondaires constituaient le canal d’arrosage du village. Grâce à un système de vannes, ils permettaient aux jardins avoisinants de recevoir de l’eau toute l’année. Fortement réglementé en période de sécheresse, il est encore aujourd’hui à la source de nombreux petits conflits. Revenir sur vos pas et prendre la rue qui descend sur la gauche de l’hôtel les mas : Au bout du chemin, vous débouchez entre le Mas Miquel (à droite) et le Mas Soula (à gauche). Jadis, beaucoup de mas isolés entouraient le village parmi lesquels : Le Mas Bassole, le Mas Florenti, le Mas Tarté. Tournez à gauche et prendre la première à gauche, la rue du Mas Soula.
Face au N° 20, prendre le petit chemin qui descend. Chemin Vicinal N°8 : Ce chemin longeait le piémont des Albères depuis Villelongue dels Monts. Il permettait l’accès à l’église Sainte-Marie de la Coberta aujourd’hui disparue, emportée par les eaux au 17° siècle. La Font del Bisbe : On peut traduire littéralement par la “Fontaine de l’Evêque”. Elle doit son nom au Légat du Pape Martin IV, l’êvêque Cholet qui accompagnait en l’an 1285 Philippe III le hardi et son armée lors de la croisade contre le roi d’Aragon. Celui-ci y était allé se reposer. Faites-en autant, si le cœur vous en dit… Traverser la passerelle et suivre le chemin qui remonte. Tourner à la première rue sur votre droite. Vous êtes dans le quartier du “Mas Félis”. Mas Félix : Cet endroit abritait un des premiers moulins à grain.
Suivre la route principale. La rue du Veinat : Elle longe la rivière et remonte jusqu’au Christ. Le Veinat signifie en catalan “Le voisinage “. Ce quartier est resté longtemps isolé du village et constituait à lui seul un hameau. Au bout de la rue, sur votre droite : Le Christ des Missions : En 1893, des croix en bois furent élevées à la suite du retour d’une mission Èvangélique, d’où son nom. La route qui part à droite mène à la chapelle Notre-Dame du Château. Sur votre gauche, un petit sentier descend vers la rivière et vous amène à la “Rouréde ” (chênaie : plantation de chêne). La Rue des Châtaigniers : Elle traverse une partie du quartier que l’on nomme le “Formiguer”. Autrefois à cet endroit, se trouvaient de petits monticules entourés de broussailles et de bosquets qui faisaient penser à des fourmilières géantes. Ces amas de végétaux étaient broyés afin d’améliorer les cultures. A la première intersection, prendre la voie sans issue sur votre droite. La rue des Micocouliers : Elle doit son nom à l’arbre qui a fait la renommée de Sorède. Au début du 20° siècle, plus de 300 sorédiens travaillaient à la fabrication de fouets, d’attelles et de colliers de cheval à partir de ce bois. L’usine, unique industrie de ce type encore en activité au monde, est implantée rue du stade. Nous vous invitons à la visiter. L’entrée est libre et gratuite. Suivre le passage sous les arbres, vous longez maintenant le canal d’arrosage
Le Puits du Cap de la Riba : On peut traduire cela par le “Puits au-dessus de la rive”. Le projet fontinal était très développé sur notre commune et ce puits était un des plus importants de par sa situation. L’eau puisée y était fraîche et de bonne saveur. On y venait nombreux et l’on s’y attardait bien souvent. Devant vous, la passerelle, qui a été emportée à plusieurs reprises mène vers la “Font del Sabater” (Fontaine du savetier où celui-ci faisait tremper ses cuirs). Aujourd’hui elle ne coule plus car elle a été déviée. Près du puits, emprunter le plan incliné qui remonte.
En face, prendre la Rue du Mas del Rost et tourner dans la 1ère rue à gauche La Rue des Acacias : C’est un quartier de maisons typiques, avec les terrasses, les escaliers extérieurs et les caves. Il était défavorisé car aucun canal ne le traversait. Il abritait d’anciennes familles nombreuses qui en faisaient un des endroits les plus vivants du village. Bon nombre de ses habitants travaillaient pour l’usine de fouets.
Tourner à gauche et prendre tout de suite à droite. Le quartier du Campet : Littéralement “petit champ”. Il a pris ce nom car chaque maison était attenante à un “petit pré”. Situé sur la rive droite de la rivière, c’est un quartier important, où demeure encore le berceau de vieilles familles sorédiennes.
A 100 mètres, tourner sur votre gauche. La Traverse du Campet : Vous allez découvrir dans cette petite rue, de vraies maisons catalanes qui ont conservé leur cachet authentique. Il y avait un accès à la rivière qui, comme à beaucoup d’autres endroits, permettait aux personnes d’aller vider leurs pots de chambre. Au bout de la rue tourner à gauche.
Le pont : Il a été construit en 1841 sur plusieurs décennies. Avant sa construction, on utilisait la rue sur la droite qui menait à un gué, près des lavoirs où l’on pouvait traverser la rivière de Sorède baptisée “Le Tassio”.
Après le pont, prendre la rue en face, la rue du Puits. Au bout, tourner sur votre droite et poursuivre jusqu’à la Place Combes.
La place Combes : C’est la place du marché actuel. Elle s’appelait auparavant place St-Pierre du nom d’un saint dont la statue se trouvait à cet endroit. Le marché au grain s’y tenait. Elle a été débaptisée en 1905 où elle a pris le nom d’Emile Combes (Sénateur de gauche prônant une politique militante et anticléricale). A la boucherie continuer la rue du centre jusqu’à la place Padre Himalaya. Le cadran solaire : Unique en France,
le cadran solaire de Sorède a été inauguré en 2013. Il combine excellemment création et technologie. Prendre la rue de la caserne, vous voilà revenu à votre point de départ : l’Office de Tourime
Monter quelques marches et tourner à gauche pour prendre la rue de la Maréchalerie. Les maisons y sont typiquement accolées. Elles constituaient l’enceinte de protection du château car elles étaient situées à moins de 30 pieds de l’église. Dans les années 1900, l’artisanat était très présent dans les rues de notre village : Tonnelier, Bourrelier, Muletier, Forgeron, Maréchal ferrant. Sur la droite, prendre la Côte de l’église et s’arrêter devant l’entrée.
L’Eglise paroissiale : Ancienne chapelle seigneuriale, elle est devenue église au 12e siècle. Son chapiteau d’art roman typique témoigne de cette Èpoque. Elle est dédiée à St-Assiscle et Ste-Victoire dont les reliques furent ramenées de Cordoue. L’inscription “Populus me fecit” : 1733 taillée sur le chapiteau nous indique son entière restauration au 18ème siècle.
Sur la place de la République, passer sous le porche et au bout de la rue tourner à gauche. Prendre la première rue à gauche pour revenir sur la place. Vous venez de contourner le château. La Bâtisse forteresse : Fortifiée en 1299, elle a appartenu à la noblesse jusqu’à la Révolution. Le porche était la grande salle des gardes et l’actuelle place de la République était la place d’armes. Ce sont les seuls vestiges. Aujourd’hui c’est un domaine privé. Il abrite un vieux moulin à huile qui a été utilisé jusqu’aux grands froids de 1955/1956.
Prendre la rue Saint-Jacques en direction de la Salle des Fêtes. La Rue Saint-Jacques : Cette rue traverse l’ancien quartier des “Hortolans” (De “hort” en catalan qui signifie jardin). Jadis, de nombreux jardins y étaient implantés. Ils profitaient de l’eau du canal qui serpente à proximité. Une statue dédiée à Saint-Jacques est placée sur la façade d’une maison, elle honore ainsi le patron des jardiniers. Devant cette maison, prendre l’impasse à droite.
Rue du Rec Mayral : Au bout de la rue, on découvre un principe d’irrigation très ancien “Le Rec Mayral ” et sa vingtaine de canaux secondaires constituaient le canal d’arrosage du village. Grâce à un système de vannes, ils permettaient aux jardins avoisinants de recevoir de l’eau toute l’année. Fortement réglementé en période de sécheresse, il est encore aujourd’hui à la source de nombreux petits conflits. Revenir sur vos pas et prendre la rue qui descend sur la gauche de l’hôtel les mas : Au bout du chemin, vous débouchez entre le Mas Miquel (à droite) et le Mas Soula (à gauche). Jadis, beaucoup de mas isolés entouraient le village parmi lesquels : Le Mas Bassole, le Mas Florenti, le Mas Tarté. Tournez à gauche et prendre la première à gauche, la rue du Mas Soula.
Face au N° 20, prendre le petit chemin qui descend. Chemin Vicinal N°8 : Ce chemin longeait le piémont des Albères depuis Villelongue dels Monts. Il permettait l’accès à l’église Sainte-Marie de la Coberta aujourd’hui disparue, emportée par les eaux au 17° siècle. La Font del Bisbe : On peut traduire littéralement par la “Fontaine de l’Evêque”. Elle doit son nom au Légat du Pape Martin IV, l’êvêque Cholet qui accompagnait en l’an 1285 Philippe III le hardi et son armée lors de la croisade contre le roi d’Aragon. Celui-ci y était allé se reposer. Faites-en autant, si le cœur vous en dit… Traverser la passerelle et suivre le chemin qui remonte. Tourner à la première rue sur votre droite. Vous êtes dans le quartier du “Mas Félis”. Mas Félix : Cet endroit abritait un des premiers moulins à grain.
Suivre la route principale. La rue du Veinat : Elle longe la rivière et remonte jusqu’au Christ. Le Veinat signifie en catalan “Le voisinage “. Ce quartier est resté longtemps isolé du village et constituait à lui seul un hameau. Au bout de la rue, sur votre droite : Le Christ des Missions : En 1893, des croix en bois furent élevées à la suite du retour d’une mission Èvangélique, d’où son nom. La route qui part à droite mène à la chapelle Notre-Dame du Château. Sur votre gauche, un petit sentier descend vers la rivière et vous amène à la “Rouréde ” (chênaie : plantation de chêne). La Rue des Châtaigniers : Elle traverse une partie du quartier que l’on nomme le “Formiguer”. Autrefois à cet endroit, se trouvaient de petits monticules entourés de broussailles et de bosquets qui faisaient penser à des fourmilières géantes. Ces amas de végétaux étaient broyés afin d’améliorer les cultures. A la première intersection, prendre la voie sans issue sur votre droite. La rue des Micocouliers : Elle doit son nom à l’arbre qui a fait la renommée de Sorède. Au début du 20° siècle, plus de 300 sorédiens travaillaient à la fabrication de fouets, d’attelles et de colliers de cheval à partir de ce bois. L’usine, unique industrie de ce type encore en activité au monde, est implantée rue du stade. Nous vous invitons à la visiter. L’entrée est libre et gratuite. Suivre le passage sous les arbres, vous longez maintenant le canal d’arrosage
Le Puits du Cap de la Riba : On peut traduire cela par le “Puits au-dessus de la rive”. Le projet fontinal était très développé sur notre commune et ce puits était un des plus importants de par sa situation. L’eau puisée y était fraîche et de bonne saveur. On y venait nombreux et l’on s’y attardait bien souvent. Devant vous, la passerelle, qui a été emportée à plusieurs reprises mène vers la “Font del Sabater” (Fontaine du savetier où celui-ci faisait tremper ses cuirs). Aujourd’hui elle ne coule plus car elle a été déviée. Près du puits, emprunter le plan incliné qui remonte.
En face, prendre la Rue du Mas del Rost et tourner dans la 1ère rue à gauche La Rue des Acacias : C’est un quartier de maisons typiques, avec les terrasses, les escaliers extérieurs et les caves. Il était défavorisé car aucun canal ne le traversait. Il abritait d’anciennes familles nombreuses qui en faisaient un des endroits les plus vivants du village. Bon nombre de ses habitants travaillaient pour l’usine de fouets.
Tourner à gauche et prendre tout de suite à droite. Le quartier du Campet : Littéralement “petit champ”. Il a pris ce nom car chaque maison était attenante à un “petit pré”. Situé sur la rive droite de la rivière, c’est un quartier important, où demeure encore le berceau de vieilles familles sorédiennes.
A 100 mètres, tourner sur votre gauche. La Traverse du Campet : Vous allez découvrir dans cette petite rue, de vraies maisons catalanes qui ont conservé leur cachet authentique. Il y avait un accès à la rivière qui, comme à beaucoup d’autres endroits, permettait aux personnes d’aller vider leurs pots de chambre. Au bout de la rue tourner à gauche.
Le pont : Il a été construit en 1841 sur plusieurs décennies. Avant sa construction, on utilisait la rue sur la droite qui menait à un gué, près des lavoirs où l’on pouvait traverser la rivière de Sorède baptisée “Le Tassio”.
Après le pont, prendre la rue en face, la rue du Puits. Au bout, tourner sur votre droite et poursuivre jusqu’à la Place Combes.
La place Combes : C’est la place du marché actuel. Elle s’appelait auparavant place St-Pierre du nom d’un saint dont la statue se trouvait à cet endroit. Le marché au grain s’y tenait. Elle a été débaptisée en 1905 où elle a pris le nom d’Emile Combes (Sénateur de gauche prônant une politique militante et anticléricale). A la boucherie continuer la rue du centre jusqu’à la place Padre Himalaya. Le cadran solaire : Unique en France,
le cadran solaire de Sorède a été inauguré en 2013. Il combine excellemment création et technologie. Prendre la rue de la caserne, vous voilà revenu à votre point de départ : l’Office de Tourime